En résidence de création et de recherche à Grand Popo avec le soutien de Finding Etherea et de l’artiste Tobi Onabolu, Elijah Ndoumbe s’est immergé dans un environnement rythmé par les percussions, les chants et les rituels sacrés.

Plutôt qu’une simple documentation, son approche est sensorielle et introspective : observer avant de capturer, écouter avant de filmer. Entre cérémonies et instants du quotidien, il saisit l’essence du rythme, du souffle du vent dans les palmiers au tempo effréné des danses rituelles du Vodun Days. Loin du sensationnalisme, il respecte la sacralité des moments vécus. Sa caméra devient un témoin discret, révélant les liens entre corps, son et espace.
« Écouter avec l’objectif – une restitution. Elle reste intime, réfléchie, un miroir de mon processus et de mon travail. Il n’y a pas grand chose à montrer – les images seront principalement développées à Marseille, Paris, des semaines voire des mois après mon retour. Je me contente de montrer les petites vidéos que j’ai réussi à capter sur mon handycam. Nous plonger dans l’activation sonore du rituel dans lequel j’ai été si généreusement accueilli. »
– Extrait du rapport narratif de résidence de l’artiste


