
Du 5 décembre 2025 au 17 janvier 2026, la Galerie ZATO by INTERLUXE à Cotonou accueille l’exposition « Héritage… Mémoires en mouvement ? », un dialogue artistique inédit réunissant Nuits BALNEAIRES (Côte d’Ivoire), lauréat du programme Inspiration Bénin – Au Cœur des Mondes Africains 2025–2026, et Tobi ONABOLU (Nigéria), artiste, cinéaste et écrivain.
Ensemble, ils explorent les circulations de la mémoire, des objets, des corps et des récits à travers des œuvres profondément ancrées dans les dynamiques contemporaines du mouvement et des héritages.

À l’occasion de cette exposition, Nuits BALNEAIRES présente L’amour est ce qui reste, lorsqu’on aura tout oublié, une installation conçue dans le cadre de sa résidence Inspiration Bénin, au Cœur des Mondes Africains. Pensée comme un salon, espace central de la maison, l’œuvre interroge les mémoires familiales, les gestes transmis et les héritages silencieux.

« Cette installation est née de la philosophie de Bakongo, du bleu profond ancestral ɛlù, d’une chanson de Maria Bethânia, de la voix de mon père, et du bleu comme technologie de rêve pour les afrodescendants : le rêve d’être immergé dans une pièce pleine d’eau, sans jamais se noyer. Entre l’Indigo et les eaux de l’Atlantique, entre Bénin et Brésil, cette œuvre évoque la régénération des corps et des souvenirs, la survie des esprits, les ponts entre nos mers. »

Lauréate du programme Inspiration Bénin – au coeur des mondes africains de l’Ambassade de France au Bénin & l’Institut français du Bénin, Sahar El Echi est depuis quelques semaines, en résidence de recherches et de création à l’Espace Culturel Le Centre. Dans une approche audiovisuelle et poétique, elle explore au cours de sa résidence, la gentrification comme enjeu urbain à Cotonou, tout en interrogeant la mémoire des lieux à travers la confrontation, la rencontre et le dialogue avec les habitants et l’environnement.
Sahar El Echi (1992), vit et travaille à Tunis. Artiste visuelle, cinéaste et chercheure en études cinématographiques, elle a poursuivi des études en design graphique et communication à l’Institut Supérieur des Beaux-arts de Tunis (ISBAT). Elle est réalisatrice de films indépendants (Mutation, Entre-deux, Correspondances et Manwella), ainsi que de vidéos sélectionnées dans plusieurs festivals nationaux et internationaux. Son travail examine la relation entre l’individu et son environnement, tout en faisant résonner des réflexions plastiques, esthétiques et politiques.

Créé par les compagnies Davar (Nîmes) et Sahadatou Ami Touré (Parakou) – lauréates du projet Inspiration Bénin, au Cœur des Mondes Africains – elles présenteront la restitution de cette recherche de création et de résidence intitulée Changer d’Amour. Un spectacle de Théâtre/Danse déployé comme une traversée entre la fête et l’exil, entre l’intime et le politique. Un projet hybride où la danse, le théâtre et la performance s’entrelacent pour questionner ce qui nous relie et ce qui nous sépare.
Dans ce projet de documentaire, l’artiste française Camille Brisson, en collaboration avec Victor Yélognissè Boton, coordonnateur “Porto Novo Ville verte”, explore la richesse des métiers liés au végétal à Porto-Novo. Leur travail met en lumière des savoir-faire ancestraux et participe à la valorisation du patrimoine immatériel. À travers ce film, ils rendent hommage aux gardiens de ces connaissances, révélant l’importance de la médecine traditionnelle et du rapport intime entre l’homme et la nature. Découvrez leur démarche et leurs inspirations dans cette interview.
Ange Frédéric Koffi nous entraîne dans une traversée sensible des récits de migration à travers son projet 𝐋𝐞 𝐠𝐫𝐚𝐧𝐝 𝐕𝐨𝐲𝐚𝐠𝐞.
Ce projet donne à voir et à ressentir les trajectoires de mobilité en Afrique de l’Ouest, et les paysages humains qui les habitent. Sa résidence artistique au Bénin, en collaboration avec la Fondation Zinsou, a renforcé son ancrage local et social, offrant à son œuvre une résonance toute particulière.
Découvrez dans cette vidéo l’univers singulier d’un artiste qui interroge les espaces, les affects et les formes de transmission, et qui, à travers l’art, imagine de nouvelles manières d’habiter le monde.
Crédits : IFB

Pendant sa résidence au Bénin, l’artiste photographe congolais Baudouin Mouanda, a animé un atelier de renforcement de compétences avec des jeunes photographes béninois.
Cet atelier a permis à treize participants venus de différents arrondissements auquel nous avions travaillé sur les questions purement techniques, moyens d’acquisition d’une dynamique de la profession. Ainsi chacun des participants a porté sa réflexion sur les points suivant :
– Choisir un sujet, se documenter et l’aborder (traiter).
– Comment préparer un dossier, le présenter à une rédaction de presse, festival, aux galeries d’exposition ou à la vente.
– Les règles et les dispositions à prendre dans les zones de conflits ou en reportage personnel.
Pendant l’atelier, les séances de prise de paroles se sont faites sous un (thème libre) soit un projet en cours. L’atelier a été animés et encadré par Baudouin MOUANDA, avec un modérateur, Ishola AKPO responsable de Contemporany Art Studio.
Les photographes présents à l’atelier ont été retenus à base de l’appel à candidature dont les noms sont les suivants :
Joannés DOGLO, Innocent KETEMPI, Emmanuel TOGNIDAHO, Yannick FOLLY, Orens BOKO, Lem HOUNSA, Nathalie ADONOC, Richard DANSOU, Haddad BONOU, Carlos SODOKPA, Kolo ATCHO, Franquin DEDEJI T.
Chacun a présenté son mode de fonctionnement, les acquis, les projets en cours et les difficultés rencontrées.

Du 31 mars au 18 avril 2025, l’Institut Français de Parakou accueille la Compagnie DAVAR et la Compagnie Ami Touré pour la première étape de création du spectacle CHANGER D’AMOUR.
Dans ce cadre, Flash Joy , danseur, performer et comédien togolais, animera un atelier autour de la performance. Cette rencontre est l’occasion d’une immersion dans son univers artistique.
Rendez vous le 9 avril 2025 à l’Institut Français de Parakou. Renseignements et inscriptions au +229 95 99 3760.
CHANGER D’AMOUR, en laboratoire à l’Institut Français de Parakou, est un projet binôme franco-béninois porté par la Compagnie DAVAR et la Compagnie AMI TOURE .
Une production de La Fabrique Francophone avec le soutien de l’ Ambassade de France au Bénin et de l’ Institut français du Bénin – programme Inspiration Bénin, Au cœur des mondes africains .
Tissant des ponts entre le Japon, La Réunion, Madagascar et le Bénin, Masami a exploré les liens entre les pratiques ancestrales et le cosmique à travers la teinture à l’indigo, les fibres naturelles et la Terre.
Dans une démarche profondément spirituelle, elle a interrogé la « Force de la Vie » , les mémoires partagées et la place de l’humain dans l’univers.
Entre rencontres humaines, pratiques artisanales locales et créations empreintes de silence et de lumière, Masami nous a offert une performance artistique puissante, une invitation à se souvenir de soi et à réenchanter notre lien à la Nature.
Cet événement s’inscrit dans le cadre de la restitution du projet Inspiration Bénin, Au Coeur des Mondes Africains, réalisé en partenariat avec l’ambassade de France au Bénin.
Pour aller plus loin, découvrir l’article du Centre Culturel, Artistique et Touristique Ouadada .



Dans le cadre du programme “Inspiration Bénin, au Cœur des Mondes africains”, Sam de Bord, Florence Gnarigo et Dj Tom Select vous proposent 𝐋𝐞𝐜𝐭𝐫𝐨 𝐖𝐞́𝐠𝐛𝐞́.
Une exploration électronique et de danse à travers les rythmes du Vodun, du Bénin à Haïti, en passant par le Brésil et Cuba !

Emmanuelle Samson et toute l’équipe des Somôgôw vous invitent sur leur tournage dans l’espace public du lundi 10 mars au vendredi 28 mars 2025 pour participer, collectivement, au projet intitulé « Déplacements quotidiens des habitants de Ouidah« .

Inscription et renseignements au +229 01 62 93 95 39
Le tournage aura lieu à Ouidah.

Lauréate du programme de résidence Inspiration Bénin, Hakima El Djoudi, artiste plasticienne,vous invite à la restitution des ses travaux de recherche.
La restitution se fera sous la forme d’une exposition ouverte jusqu’au 30 avril 2025 à la Gallery Case Nomade à Porto-Novo.
Une invitation à explorer son regard unique sur le Bénin et ses inspirations artistiques à travers son projet Icônes.

Née d’une exploration intime du lien au tambour, Rythmes croisés met en résonance deux traditions musicales et chorégraphiques : le bèlè de la Martinique et le gumbé du Bénin. À travers cette résidence, l’artiste interroge les correspondances entre ces deux pratiques ancestrales, unies par une même gestuelle — jouer en étant assis sur l’instrument, mêlant mains et talon.
Accompagnée de musiciens et danseurs béninois et martiniquais, elle a sillonné le Bénin, de Parakou à Savè, avant de présenter une première restitution au CCRI de Ouidah. Rythmes croisés est une rencontre entre continents, une célébration du tambour comme lien vivant entre les héritages africains et caribéens.
Avec : Adéyèmi Akponnin, danseur béninois et Robert Régina, danseur martiniquais
Musique : Rodolf Oloukoi, Adéoti Euloge Oke, Marouf Saliou.
Produit par : La Rookerie

Durant un mois de résidence à Porto-Novo, l’artiste a mené une recherche sur l’histoire de la ville, ses patrimoines et la manière dont les différentes communautés perçoivent son évolution. Son travail révèle une mosaïque de récits parfois contradictoires : loin d’un mythe fondateur unique, chaque communauté raconte à sa manière la naissance et le développement de la cité.

La restitution, pensée comme une expérience sensorielle et réflexive, s’est articulée autour d’une installation immersive. Les visiteurs étaient d’abord accueillis par une tisane traditionnelle préparée par les phytothérapeutes du marché aux plantes médicinales, invitant à la mémoire et à la connexion spirituelle.

Au centre de l’espace, un assemblage de nasses de pêche symbolisait la démarche de recherche : capter des bribes d’histoires tout en acceptant que d’autres échappent. Enfin, des enregistrements sonores de sept habitants issus de diverses communautés donnaient à entendre leurs récits de fondation, témoignant de la richesse et de la pluralité des mémoires portonoviennes.
Crédit Photos : centre culturel Ouadada Porto- Novo
Qu’ont en commun un pêcheur béninois, une surfeuse de Fukushima ou une jeune Amérindienne à l’imagination débordante? Tous trois sont intimement liés à leur environnement et aux fantômes du passé qui les habitent. Dans les trois poèmes dramatiques qui composent ce recueil, chacun, à sa façon, tente de réapprivoiser son milieu et de réinvestir des territoires abandonnés, perdus ou meurtris. Tour à tour éperviers – ceux qui explorent – ou crocodiles – ceux qui guident, il et elles rêvent, avec panache, à d’autres lendemains.

Lauréat de la résidence Inspiration Bénin, Florian Pâque et Nicolas Schmitt nous embarquent dans leur univers avec le projet « Éperviers et Crocodiles ».
Une immersion artistique au cœur des traditions et des récits béninois, qui les a conduit jusqu’à Ganvié, à la découverte d’un patrimoine riche et inspirant.
Crédit affiche : Florian Pâque & Nicolas Schmitt
Crédit vidéo : IFB

Crédit photographiques associés : Djibril Drame & Finding Etherea
Quelques images de la restitution de fin de résidence d’Elijah NDOUMBE, où l’artiste a invité des personnes à partager et à échanger autour des thèmes de sa recherche. Plus précisément, l’interaction entre la danse, le rythme, la spiritualité et l’identité queer.

Crédit photographiques associés : Djibril Drame & Finding Etherea
Sous forme d’atelier, les participants étaient invités à se connecter à leur présence en réalisant des croquis au fusain inspirés d’enregistrements de terrain d’une cérémonie à laquelle l’artiste avait assisté. Sous le manguier, l’artiste a installé une courte œuvre audiovisuelle reflétant ses réflexions durant la résidence. Et pendant le déjeuner, nous avons poursuivi les conversations autour de sa recherche.

Dans le cadre du programme Inspiration Bénin, la chorégraphe Cecilia Slongo, en collaboration avec Chakirou Salami et Orphée Georgah, a exploré la richesse des danses et chants du Guèlèdè.
Un projet mêlant recherche, création et transmission, qui a donné lieu à une performance chorégraphique et une installation autour des masques Guèlèdè.

Dans le cadre du programme Inspiration Bénin – Au coeur des mondes africains, la chorégraphe Cecilia SLONGO, en collaboration avec les danseurs et chorégraphes Chakirou SALAMI et Orphée GEORGAH, a exploré la richesse des danses et chants du Guèlèdè.
Un projet mêlant recherche, création et transmission, qui a donné lieu à une performance chorégraphique et une installation autour des masques Guèlèdè.
Pour en savoir plus, découvrir l’interview de Cecilia SLONGO et Chakirou SALAMI.
Crédit vidéo : IFB


Laetitia Ajanohun, lauréate du projet de résidence « Inspiration Bénin, au Cœur des Mondes africains » de l’IFB vous invite à la restitution de ses travaux.
Après une immersion riche en découvertes au Bénin, l’auteur vous présente Atlantico, une lecture dramatique et musicale inédite.
Crédit photographiques associés : KFT Photographie